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Myriade création

10 septembre 2012

Qui je suis ?

Qui je suis ?
Sur la route des étoiles j’ai exploré plusieurs approches thérapeutiques, spirituelles, énergétiques et corporelles, telles que : la psychologie jungienne, le chamanisme, le tantra, la création sous toutes ses formes… J’ai le soleil dans le signe du lion,...
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11 janvier 2013

Stage "La carte de l'année personnelle"

"La Carte de l’année personnelle"
Stage d' Expression créatrice, Tarot et Numérologie.
 
Samedi 19 janvier de 10h à 13h    ou    Dimanche 27 janvier de 10h à 13h
 
Prix 45€, matériel fourni. Maximum 6 personnes. 
 
Je propose un atelier qui alliera : Expression créatrice, Tarot et Numérologie.
Connaître votre année personnelle vous permet de mieux appréhender cette nouvelle année, de connaître son ambiance générale. L’année personnelle numérologique vous montre où vous en êtes dans vos projets de vie, elle ouvre à une vision panoramique, vous donnant la possibilité de faire les choses au bon moment  afin d’obtenir les meilleures chances de réussite.
 
Le Tarot est un noble outil d’éveil, magique révélateur de soi-même.  Il est aussi un catalyseur pour vous indiquer la bonne direction, tout en vous laissant la totale liberté de vos choix. Le Tarot propulse vers la responsabilisation de votre vie, vers votre individualisation et la manifestation de votre originalité. Il est une fenêtre ouverte sur l’invisible qui devient alors visible.
 
Après le calcul de votre année personnelle, le tirage de la carte de tarot correspondante, viendra le temps de la création. La création vous permet d’incarner, de donner forme,  de vous engager  dans un processus complet, qui aura des effets concrets dans votre vie.

L’expérience créatrice réunit l’imaginaire et la réalité, l’affectivité, la mémoire et le corps. Elle permet de vous racontez au-delà des mots : grâce à une autre langue, celle des symboles, vous pouvez traduire en couleurs, en formes, en mouvements, l’être que vous êtes...
L’atelier est suivi d’un temps de parole.
 
Mon atelier est polyvalent, il y aura à votre disposition : 
écriture, peinture, collage, dessin, mandala, tissu, bijou, perles …

Atelier ouvert à tous, aucune formation ou expérience préalable nécessaires.
Vous pouvez me contacter pour des informations supplémentaires et réserver : 06 20 70 48 35
 
  Pour ceux qui ne peuvent venir aux deux dates que je propose, il reste la possibilité de faire ce travail lors d’une séance individuelle. C’est un travail que je vous recommande tout particulièrement, une méthode de croissance personnelle qui vous permettra de suivre le courant en conscience…
 
 
Myriade Création - Rue Jacques Bounin - 34070 Montpellier
Tram L2 arrêt Villeneuve d'Angouleme ou Bus n°6 arrêt le Grand M
 
http://myriadecreation.canalblog.com/ 
 
13 avril 2012

Stage de marionnettes, le 1er ou le 8 mai

En mai fait ce qu’il te plait !
Stage de Marionnettes 
2 dates au choix : Mardi 1er mai ou mardi 8 mai 2012, de 10h à 18h  
Tarif : 75 € la journée (matériel compris)

Un stage complet, qui comprendra un espace-temps pour la création de votre marionnette, un autre pour sa mise en jeu derrière le castelet. Et nous terminerons la journée par un temps d’échange et de parole.
 
Cet atelier est un lieu de liberté, conçu selon des principes dynamiques basés sur l’expérience créatrice et l’expression de soi.
A la frontière entre rêve et réalité, entre conscient et inconscient,  la marionnette raconte qui vous êtes, elle est un objet affectif ludique. Un trait d’union, entre le dedans et le dehors.
Dès que le moment est venu de donner un  nom et une parole à votre marionnette, elle  s’incarne et existe vraiment. Ce personnage va prendre vie à travers vous, s’exprimant à travers votre corps, votre voix, vos émotions…
La création est une forme adulte du jeu, du jouer.  Créer vous sort de vos habitudes, de vos répétitions, cela vous amène à un changement. C’est un lieu d’ouverture, d’évolution et de transformation.
Aucune connaissance artistique ou compétence n’est requise.
Lieu : Myriade Création -15 Square de Cos, la Mosson à Montpellier.
Stage pour adultes, (me consulter si ado motivé) - petit groupe.
 
Vous pouvez me contacter pour des informations supplémentaires et réserver : 06 20 70 48 35.
A bientôt, Myriam.
 
27 novembre 2011

Stages de Mosaïque en décembre

mosaique1mosaique2

Bonjour,

Dans la perspective des fêtes de Noël,  afin de pouvoir créer un cadeau personnalisé et original.

J'organise des Stages de Mosaïque.

J’utilise la méthode du picassiette (ce mot est la contraction des mots Picasso et assiette), il s’agit d’ une technique artistique bien particulière de mosaïque, basée sur l’usage de morceaux d’assiettes cassées, de la faïence ancienne, moderne, de la porcelaine, de la céramique… Singulier et instinctif, le style Mosaïque Picassiette fait appel avant tout à la sensibilité et à la spontanéité.

La technique est très simple, accessible à tous.  

Vous trouverez à l’atelier un grand choix d’assiettes et tout le matériel nécessaire, toutefois je vous invite, si vous possédez de la vaisselle de famille,  ou des assiettes dépareillées qui s’ennuient dans vos placards, de lui redonner vie et usage en l’intégrant à votre création ! La symbolique de ce travail d’assemblage, de réunification, n’en sera que plus forte.

Pour mener à bien cette création, Il faut prévoir 3 séances de 3h

 Voici les dates que je propose (les horaires peuvent être modifiés en fonction des besoins du groupe, je suis disponible pour d'autres plages horaires si besoin).

 Week-end du samedi 3 et dimanche 4 décembre :

Samedi de 10 h à 13h et de 14h à 17 h

Dimanche de 10 h à 13h.

 Week-end du samedi 10 et dimanche 11 décembre (horaires identiques).

 Un autre stage aura lieu la semaine suivante : dimanche 18 et lundi 19 décembre.

Dimanche de 10 h à 13h et de 14h à 17 h

Lundi de 17h30 à 20h30.

Vacances scolaires : Lundi 19 décembre et mardi 20 décembre.

 Lundi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30

 Mardi 10h à 13h.

Le prix est de 100€.  Matériel compris.

Stage ouvert aux enfants à partir de 9 ans,  tarif 55 €.

 L’atelier se fera dans mon atelier : à Montpellier, rue de Cos, quartier La Mosson.

Vous pouvez  me contacter pour des informations supplémentaires et réserver : 06 20 70 48 35

A bientôt, Myriam.

mosaique3  mosaique4  mosaique5  mosaique6  mosaique7  mosaique8

 

21 octobre 2011

Suis-je coupable ?

flammesLa route s’annonçait difficile, dés le départ. J’étais assise à la place du mort.

Suis-je coupable ?

Ma mère, elle est tombée enceinte comme on tombe malade.

Est-ce moi qui ai choisi de m’incarner dans son ventre à elle ? Est ce le fait de ma volonté ?

Je ne me souviens pas.

Quand je suis née, elle avait les seins secs, pas une goutte de lait, des seins arides, comme son cœur, elle ne savait même pas comment m’appeler. Elle a ouvert un dictionnaire des noms propres, a tendu son doigt et au hasard elle a désigné un prénom : Pandore.

Pas facile de partir dans la vie avec un patronyme pareil.

Petite à l’école je vous dis pas comme j’ai galéré, on me mettait en boite sans arrêt. J’aurais préféré Aurore, c’est le moment de la journée que je préfère et puis symboliquement, c’est un prénom positif, alors que Pandore, de suite on a l’image d’une femme qui brise un interdit et qui porte la poisse.

Suis-je coupable ?

Ma mère, elle aime la vitesse, depuis toujours elle affronte la vie à fond la caisse.

Alors que moi, j’aime prendre mon temps. Même si je n’ai pas encore beaucoup d’expérience, plus tard, c’est ce que je ferai.

Des accidents, elle en a eu à la queue leu le, toute sa vie, comme les hommes, ils l’ont abîmée, fracturée, puis ils sont partis, et elle s’est remise en chemin.

Samedi déjà, je l’ai trouvée bizarre, sa manière de parler, sa démarche, je sentais au fond de moi que quelque chose n’allait pas. Je voulais pas la suivre. Mais elle m’a pas laissé le choix, elle ma prise par le bras, et pratiquement jetée dans la voiture, en me disant qu’on en avait pas pour longtemps, juste un aller-retour pour acheter des clopes.

Elle s’est déportée à gauche alors qu’une voiture arrivait en face, j’étais assise à la place du mort, heureusement j’ai eu un réflexe, j’ai attrapé le volant et j’ai donné un grand coup à droite. Ça me le fait des fois, j’ai des gestes justes, comme ça sans cogiter.

Elle m’a engueulée, elle m’a dit que c’était de ma faute. Je suis sûre qu’elle l’a fait exprès, elle voulait disparaître et me faire disparaître avec elle.

Qu’elle ait envie de partir, ma foi, mais qu’elle m’embarque dans son histoire, ça va pas. J’ai une vie à vivre, moi, et puis j’ai envie de faire de grandes études.

Je pense que vous n’allez pas me contredire, la route s’annonçait difficile, n’est-ce pas ?

Ma mère, elle aime boire, elle a ça dans le sang. Elle n’a pas besoin de véritable raison pour cela. Un seul mot suffit. C’est comme « Jacques a dit : buvez un verre ! » Ça marche à tous les coups.

La boisson que je préfère, moi, c’est le diabolo menthe, c’est frais. J’adore, ça pétille jusque dans mon nez.

Dimanche, elle s’est mise en colère parce que j’avais laissé traîner une tasse sale. Elle a pris une bière et m’a dit : voilà ce que tu me pousses à faire. Je sais plus quoi penser, suis-je coupable ?

Ne vous en faites pas, les choses se sont arrangées, je n’avais que la place du mort, comme vous pouvez le voir, je suis toujours là, bien vivante.

Ma mère elle a une boîte noire, elle est grande comme ça, et haute à peu près comme ça, elle la ferme à clé.

Je sais où elle la cache, mais bon, de là à aller voir.

Régulièrement elle l’ouvre, j’ai remarqué que c’était le lundi, je ne peux pas me tromper car c’est le jour où elle ne boit pas, oui tous les lundis elle s’enferme dans sa chambre avec sa boite.

Ça m’intrigue beaucoup. Est-ce que ça a un rapport avec moi ?

Ma mère, la 1ère fois qu’elle m’a mis une tarte, personne n’a réagi. Pourtant on était au supermarché, la caissière s’est juste penchée pour me dire : « t’as qu’a écouter ta mère », quelle conne, à cause de ces mots, j’ai cru pendant des années que j’étais mauvaise.

Mais écouter quoi ? Quand elle me dit que c’est moi qui la pousse à boire, je dois la croire ?

Rassurez-vous, tant bien que mal, je fais mon bout de chemin.

Mardi, elle a bu, plus que d’habitude. Elle s’est endormie sur le canapé, la tête dans le cendrier.

Je l’ai trouvée laide, j’ai vu ses rides. 

Je me suis sentie prise dans une urgence, comme dans ces faits divers : une jeune fille s’est fait enlevée, elle est enfermée pendant des années, et, un jour le ravisseur baisse la garde, ça ne dure qu’un instant, pas le temps de réfléchir, on s’enfuie ou pas.

J’ai pris la clé, et j’ai ouvert la boite.

Je vous dis pas comme mon cœur battait vite, là j’ai compris de l’intérieur, ce que ça voulait dire : battre la chamade. J’étais toute précipitée.

Il y avait des clichés d’elle enceinte, elle devait avoir 17 ans, et des photos avec un homme, ils s’aimaient c’était évident. J’ai trouvé un rapport de police, un avis de décès. En gros titre : « il était assis à la place du mort ».

Ça aurait pu être un drame pour moi, mais au contraire, ça m’a guérie. Les morceaux se sont recollés.

Quand j’ai voulu remettre la clé dans sa poche, ma mère était assise, elle m’attendait. Je lui ai tendu la clé. Elle n’a pas dit un mot. Pour la première fois, je l’ai trouvée belle. Ça n’a rien à voir, c’est vrai, mais c’est juste comme ça que je l’ai vécu.

Après ça, elle s’est couchée, elle ne s’est plus relevée, c’était il y a 3 jours.

Suis-je coupable ?

Je viens de finir le livre qui se trouve sur son chevet, il raconte l’histoire d’une mère qui n’arrive pas à aimer sa fille, elle culpabilise tellement qu’elle se suicide…j’aimerais savoir quelle page elle a lu avant d’en finir.

Ne faites pas cette tête, de toute façon c’était elle ou moi, je préfère qu’elle soit parti, c’est la seule chose qu’elle est fait de bien pour moi, indirectement c’est vrai, mais quand même, le fait est, qu’ elle m’a laissé la place.

Samedi on l’enterre, ça va aller.

Une semaine s’est écoulée, presque une vie…

L’orage vient de s’arrêter, je soulève le rideau de la cuisine, dans le ciel, sept couleurs apparaissent, c’est un signe.

J’ai peu d’informations sur ma naissance, je sais juste qu’il pleuvait, qu’il y avait un arc en ciel magnifique et que je suis arrivée une semaine à l’avance.

J’ai le sentiment d’arriver à terme, le temps se cale enfin. Je reprends ma vie en main.

Au fait, j’ai envie de vous dire : mon père il s’appelait Clément.

 

 

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14 octobre 2011

Whaw !

planèterougeSa cravate est aussi pourpre qu’un coucher de soleil, c’est ce petit bout de tissus joliment noué autour de son cou qui a attiré son attention.

Dés le premier regard, cet homme a réveillé la femme en Marie.

Comme un écrin de velours qui trouve enfin son bijou, le pourpre sensuellement parcourt ses cuisses. Cette couleur l’a secoue, comme un mouchoir qui annonce la fin de la guerre. Elle se rend, pour son plus grand bonheur. Cette vibration est un bon présage : nouvelle lune prometteuse, sa libido grimpe en elle, visite à nouveau son corps, ses organes, ses sens. Le voyage intérieur commence…

Whaw ! Elle n’y croyait plus. Heureux jour !

 

C’est donc vrai qu’il ne faut jamais désespérer, que l’amour est susceptible de s’inviter n’importe quand ! Aujourd’hui il lui rend visite, ça tombe bien, puisqu’elle est là disponible pour cette rencontre.

Marie, s’approche enfin de l’homme à la cravate, se contentant de le regarder vraiment. Dans le mince espace qui les sépare, elle offre son sourire.

Qu’elle se sent heureuse à cet instant, vivante enfin. Elle savoure ce bonheur immense de le rencontrer. Ce qui était vide est maintenant plein. Une lumière pourpre s’allume dans son cœur, emportant tout : les doutes, les peines, les plus jamais…

Elle n’a rien fait, rien voulu et c’est arrivé. L’amour est arrivé…

A chaque jour suffit sa joie. Son cœur déborde.

Lui  aussi, l’homme, il a entendu sa musique.

Dés son entrée dans la galerie, son pouls s’est accéléré, une joie a pris place dans tout son être. La douce mélodie oubliée est remontée à la surface, réchauffant tous les endroits blessés, cicatrisant instantanément les manques. Comme un nouveau jour, le soleil se lève dans son cœur.

Cette femme, il perçoit qu’elle est unique, faite pour lui.

Il a envie de la cueillir délicatement, comme un bouton de rose, de la tenir dans ses bras pour ne pas qu’elle tombe. Il veut fermer les yeux, se rapprocher de son visage, poser ses lèvres sur ses paupières, sur ses lèvres, et descendre tendrement jusqu'au lieu de la pulsation.

Whaw ! Il a envie de danser. Heureux jour !

« Que la vie est belle, merci ».

Paul, ne s’est pas rendu compte qu’il a prononcé ces mots à voix haute. Il rougit intensément.

Mais déjà, Marie, glisse sa main dans la sienne sans rien dire. Ils partagent leurs silences. Présents l’un à l’autre, ils assistent à la naissance de leur amour, dans la simplicité de cet instant feutré. Ils respirent.

Les palpitations de son cœur à lui rejoignent les pulsations de son cœur à elle.

Le lendemain, Marie se trouve sur un chemin qui longe un champ de coquelicots, elle porte une robe vermillon, un bandeau assorti dans ses cheveux. Elle a mis du rouge tendre sur ses lèvres, et du vernis rubis sur ses ongles. Ce n’est peut être pas approprié pour un après midi à la campagne, mais ce n’est pas important, ce qui compte c’est qu’elle a envie d’être belle pour lui, d’être libre, en dehors des normes qui l’ont emprisonnées si longtemps.

Elle se sent belle et rare, elle a envie d’être cueillie comme une rose sans épine.

Whaw ! Elle est libre et fluide comme la brise qui aère la campagne.

Son cœur bat, sensuellement…

Elle est au rendez-vous, il est midi tapante.

Dans sa main droite elle tient le panier, dans lequel elle a mis un bon pique nique, du fait maison ! En pensant à lui, elle a glissé ses mains dans la farine, elle a rajouté de l’eau et du sel, afin d’obtenir une pâte agréable à travailler, elle a pris plaisir à dénoyauter les olives, à couper les tomates en petit dés. Pendant que le cake dorait, elle a pris un bain. Elle a senti l’amour se faufiler dans son aorte, cheminer jusqu’au creux de son nombril, et remonter jusqu’au lobe de son oreille. Aimer cet homme est intuitif. Cet amour la révèle, c’est un mystère.

Il est midi tapante, elle le voit, lui aussi est à l’heure. Il a porté le vin, du Bordeaux, et des cerises. Dans sa main droite, il tient un bouquet de roses rouges, ça tombe bien, se sont ses fleurs préférées.

Tout l’après-midi, Paul a pensé à elle.

Une rose tendre fleurit dans son cœur, il se sent plus grand, plus beau. Fort et fragile à la fois.

Whaw, il a envie de graver deux cœurs enlacés sur le tronc d’un arbre.

Allongée sur les coquelicots, elle plonge son regard dans le sien, les yeux dans les yeux, le cœur dans le cœur. Elle n’a a cet instant qu’un seul vœu : devenir son amante, s’abandonner dans ses bras. Laisser son corps exprimer ce feu qui l’anime.

Paul entre en elle comme dans un temple sacré. Marie pourrait s’évanouir tellement c’est fort, mais elle tient à être là, consciente, à accompagner cette ouverture en elle. Les ondes de leur amour se propagent. Ensemble, ils plongent dans une vague inconnue, faite de va et de vient, de balancements, de respirations, de regards intenses, d’énergie.

L’union charnelle à lieu, comme un miracle. Les corps et les âmes s’unifient.

Ce moment est parfait, absolument parfait. Ils sont infiniment reconnaissants.

L’existence est juste, elle les a conduits l’un près de l’autre.

Ce qui arrive, arrive. Aimer est une chance inouïe. Whaw !

 

 

 

2 octobre 2011

L'odeur de la lavande

peinturelimitesdétail

 

 

L’odeur de la lavande me ramène dans l’armoire en bois massif réservée uniquement au linge de maison.

Dés son ouverture : l’effluve du blanc imprègne mes narines.

Comme une étreinte d’enfance, comme la joue de ma mère toute proche de la mienne.

Les draps en coton épais, exhalent les bavardages féminins autour du lavoir.

Le rire des femmes entre elles, le cycle de la lune, qui reflète l’eau de mon baptême.

Les draps sont pliés de telle sorte que les initiales brodées soient bien visibles, comme un don de guérison donné en héritage, comme un code génétique transmis avec la douceur du prénom.

Les taies d’oreillers sont toutes proches, elles sont détendues, confiantes.

Elles savent qu’elles forment un couple indissociable avec leurs aînés, elles distillent l’alliance, l’haleine amoureuse de l’homme pour sa femme, l’intimité de la chambre à coucher, l’étreinte fidèle, le regard de la vérité.

Ce parfum de confiance ressemble à l’odeur de la terre, après une giboulée.

Sur l’étagère du dessus repose une pile de torchons, posés les uns sur les autres, leurs rayures évoquent un régiment militaire qui marche à la même cadence, semblable à une ordonnance : à prendre matin, midi et soir, ils me renvoient dans la cour de l’école où souffle le rire des enfants qui n’arrivent pas à tenir le rang.

Dans la rangée d’à côté, se trouvent les serviettes de table :

Elles ravivent la poule au pot du dimanche, les œufs dans le poulailler, la chaleur des repas de famille comme un collier de perles nacrées, les soupers à la lueur des chandelles, quand les enfants sont couchés, les yeux dans les yeux, le cœur dans le cœur, le parfum de la bougie qui pétille, le champagne qui se consume, passionné.

Juste à coté, comme l’enfant dans le berceau, des bavoirs sont assoupis.

Je revois la petite fille, qui cherche à imiter sa maman, en glissant ses petits pieds dans les talons aiguilles, je sens le doudou innocent, reniflé encore plus intensément, lors du 1er jour de crèche. Ils ont servi à tous les enfants du clan ; malgré le sable écoulé dans l’autre partie du sablier, les bavoirs sont restés d’un blanc immaculé, comme la neige sur laquelle on n’a encore jamais marché, comme le lait maternel.

Ils ont les bras grands ouverts, prêt à accueillir le nouveau-né suivant.

Le chemin de table me conduit chez les locataires du dessous. 

Là, sommeillent les serviettes de bain et les gants de toilette.

Ils ont le privilège de connaître la vérité des corps nus, les petits bourrelets qui sentent bon la glace à la vanille, les années qui se sont égrenées ; la cicatrice d’enfance qui embaume le pain d’épice, le courage du pari fièrement gagné ; les grains de beauté qui exaltent l’arôme du café fraîchement torréfié ; les matins à la campagne, pieds nus dans la rosée, le regard intense de la mère pr son bébé.

Lavande essentielle, mystérieuse et sacrée, merci d’exister.

2 octobre 2011

Mosaïque animée

pastelarbre1Mosaïque animée,

Trace blanche sur fond violet, union de bleus à l’âme et de rouge au sang,

métamorphose du vivant, empreinte de la caravane berbère, de la roulotte du printemps,

le chameau et la louve, s’abreuvent dans le même courant.

Le ciel et la terre ont procrées intensément, alchimie de l’âme, amour du mort en vivant.

Patchwork intense, tzigane en mouvement, fille et fils du vent, danse bariolée, trajectoire du feu savant.

Arbre de vie, racine du monde du dedans, fais moi glisser dans tes entrailles, sol obscur éveille la déesse en moi. Terre mère enfante moi. Allaite la graine recroquevillée dans mon sein endormi.

Etoile du matin, douce et parfumée, constellation réconfortante, grande ours je m’abandonne dans tes bras.

Trace de pas dans le ciel, papa es-tu là ?

Empreinte d’un autre monde, je souhaite te rencontrer. Je n’ai plus peur.

Labyrinthe conduis moi, mes yeux se ferment, je me glisse dans tes bras.

Aide-moi à me perdre, pour mieux me retrouver, toi qui m’attends depuis un million d’années.

Serpentin céleste, apprends-moi, étreinte protectrice, ma robe virevolte déjà.

Foule d’inconnus, caressez moi, encore et encore, transformez-moi.

Liquide amniotique au cœur de l’océan, mouvement de l’âme, eau bienfaitrice, détentrice des secrets du temps, conduis moi vers le 7ème continent, dans la rondeur de la terre, dans le ventre du courant.

Tendresse du geste, je me sens sirène dans tes bras, je reconnais ta présence, ton grand amour pour moi. Oh, berce moi, encore et encore, j’ai tant besoin de toi.

A la croisée des mondes, beauté de la terre, secret révélé, arabesques de la connaissance, profondeur de l’histoire de l’humanité.

Alliance bienveillante, pourtour de mon corps, transformation à mon doigt, tu témoignes et rend grâce, du féminin en moi.

Vas, montre au monde qui je suis, brille, myriade d’étoiles, douce femme, je vois dans ta pupille l’étoile du berger, onctueuse comme ton nom d’artiste : Coré.

Ame d’enfance, visite-moi, encore et encore, ne t’arrête jamais. Je te suis fidèle.

Voûte céleste, tu es à l’honneur, chaos créateur, saisis moi. J’ai besoin de toi, je m’offre à toi pour l’éternité.

Tu es mon phare, la tempête la plus féroce peut bien souffler, je suis à toi.

Création : fusionne-moi, fais-moi perdre la tête, je veux m’unir à toi : mariage du corps et de l’esprit.

Pour le meilleur, création : prends-moi !



6 septembre 2011

Les rendez-vous de la lune

cielbleuTous les mois, à la nouvelle lune ainsi qu'à la pleine lune, je vous propose en relation avec l'énergie de la lune du mois : un tirage de tarôt suivi d'un temps de création.

Il y aura un atelier à : 14h30 - 18h15 - 20h30

(durée 2h)

Le samedi atelier de 3h : de 9h30 -12h30

et 14h30 - 17h30

 Voici les dates pour 2011 :

- mardi 27 septembre

- mardi 11 et jeudi 27 octobre

- jeudi 10, vendredi 11 novembre et jeudi 24, vendredi 25 novembre

     - vendredi 9 décembre et vendredi 23 décembre

       samedi 10 décembre (atelier de 3h)

Ouvert à tous, aucune expérience artistique n’est requise.

Tarifs

Atelier collectif : 30€/séance, 2h (matériel compris)

1ère séance, tarif découverte : Participation Libre

Fidélité : la  6ème séance est offerte (si vous venez règulièrement)

Atelier individuel : 70€/séance, 1h30 (matériel compris)

 

 

 

 

5 septembre 2011

Accompagnement thérapeutique par la parole

peinturecercle blancLa consultation permet de prendre soin de vous, de vous réparer, c'est un espace/temps de guérison et de liberté.

Vous pouvez tout dire, vous êtes accueilli et accepté tel que vous êtes.
Chaque passage difficile devient un lieu d'ouverture, d'évolution possible, pour vous déployer, retrouver un équilibre, écouler la charge émotionnelle, prendre de la distance.

La fondation de l'être, c'est l'attachement originel mère/enfant, qui permet de se sentir vivant. Si cela a été mis en pièces, maltraité, il faut se remettre en chantier vers le vivant, dans le concret, rencontrer le réel. Dans l'espace/temps de parole qu'offre la consultation, une alliance est possible entre l'indicible du dedans (la réalité interne) et l'inacceptable du dehors (la réalité externe). La séance met en place ce que Winnicott nomme "l'aire intermédiaire" (un lieu de repos pour les tensions).

La consultation permet aussi d'analyser l'impact de votre histoire familiale et des conditionnements sociaux sur vos structures psychologiques, et d'identifier les blocages qui en découlent, pour les dépasser.
C.G. Jung
: "Ce qui ne vient pas à la conscience, revient sous forme de destin."

Toute personne, quelque soit son histoire, sa santé, possède les moyens de sortir de sa souffrance. A travers la parole reçue par une présence contenante, les faits traumatiques anciens deviennent pensables. On trouve des forces pour s'adopter soi-même. Le travail analytique est en effet un travail d'adoption des parties de nous restées en jachère ou tombées en charpie, parties dont on peut dès lors prendre soin. 

J'ai la conviction que l'organisme vivant est orienté vers la santé, il cherche toujours à aller vers elle Carl Rogers parle de "réaliser son potentiel de santé".

Le travail thérapeutique permet d'oeuvrer à une meilleure qualité de vie, de vous "désintoxiquer" de vos histoires douloureuses et de vos expériences meurtries.

Il tend à une réconciliation profonde et vous aide à réaliser vos aspirations.

Tarif : 55€ la séance individuelle d'1h

 

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